Malaria quand tu nous tiens…
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À tous les québécois: dans le cadre des ateliers hebdomadaires Mid'Isf, je donnerai une présentation sur mon placement en direct de Ougadougou le mardi 2 avril au café chlorophyle (00056 du pavillon vachon de l'Université Laval) à 18h30. Je répondrai ensuite à toutes vos questions. OUVERT À TOUS! A demain stie!
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Avant de venir en Afrique, j’ai eu la chance de pouvoir prendre part à une formation primordiale sur les risques de santé liés à mon voyage. J’y apprenais notamment l’ensemble des dispositions à prendre pour éviter de tomber malade. Cependant, il n’y a des maladies qu’il est plus difficile d’éviter. La malaria en fait partie. Cette semaine, j’en ai fait l’expérience…
De sortie en province quelques jours auparavant, j’ai été piqué par un insecte local. Quelques jours après, je me réveillais avec une très grosse fièvre et une tension vraiment faible. Résultats des courses, j’ai dû être hospitalisé pendant deux jours. Notez tout de même que ce n’était pas si grave car, moi, j’ai eu accès à tous les soins nécessaires. Mais que deviennent les Burkinabès qui n’ont pas cette chance? Il semble que la plupart des burkinabè (des africains en général) ont cette maladie. Cependant, il leur est impossible de suivre un traitement, faute de moyens (une pilule journalière est équivalente à la moitié de leur salaire mensuelle). Ils gardent donc cette maladie toute leur vie. Les effets principaux sont des périodes de très grande fatigue et de mal de tête qu’ils essayent de « gérer » comme les gens disent ici (c’est-à-dire se reposer…). Imaginons maintenant qu’à cette maladie, s’additionne une ou plusieurs autres maladies. Imaginez l’effet sur le système immunitaire. Il ne peut plus suivre et s’affaiblit. Il n’est donc pas étonnant que l’espérance de vie est ici de 47 ans pour les hommes et 48 ans pour les femmes! Les maladies se propagent beaucoup plus rapidement que chez nous et les gens y sont plus vulnérables. Mais nous que peut-on y faire? Encore une fois, commençons par s’y intérresser.
C’est tout pour cette semaine. Un peu de repos est encore nécessaire pour retrouver une forme olympique !
Florian
Avant de venir en Afrique, j’ai eu la chance de pouvoir prendre part à une formation primordiale sur les risques de santé liés à mon voyage. J’y apprenais notamment l’ensemble des dispositions à prendre pour éviter de tomber malade. Cependant, il n’y a des maladies qu’il est plus difficile d’éviter. La malaria en fait partie. Cette semaine, j’en ai fait l’expérience…
De sortie en province quelques jours auparavant, j’ai été piqué par un insecte local. Quelques jours après, je me réveillais avec une très grosse fièvre et une tension vraiment faible. Résultats des courses, j’ai dû être hospitalisé pendant deux jours. Notez tout de même que ce n’était pas si grave car, moi, j’ai eu accès à tous les soins nécessaires. Mais que deviennent les Burkinabès qui n’ont pas cette chance? Il semble que la plupart des burkinabè (des africains en général) ont cette maladie. Cependant, il leur est impossible de suivre un traitement, faute de moyens (une pilule journalière est équivalente à la moitié de leur salaire mensuelle). Ils gardent donc cette maladie toute leur vie. Les effets principaux sont des périodes de très grande fatigue et de mal de tête qu’ils essayent de « gérer » comme les gens disent ici (c’est-à-dire se reposer…). Imaginons maintenant qu’à cette maladie, s’additionne une ou plusieurs autres maladies. Imaginez l’effet sur le système immunitaire. Il ne peut plus suivre et s’affaiblit. Il n’est donc pas étonnant que l’espérance de vie est ici de 47 ans pour les hommes et 48 ans pour les femmes! Les maladies se propagent beaucoup plus rapidement que chez nous et les gens y sont plus vulnérables. Mais nous que peut-on y faire? Encore une fois, commençons par s’y intérresser.
C’est tout pour cette semaine. Un peu de repos est encore nécessaire pour retrouver une forme olympique !
Florian
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La vidéo du jour: un petit aperçu de la vie de tous les jours des femmes burlinabèes (respect!)
'Moudre du maïs en Afrique.wmv'.Vous la trouverez sur: http://www.esnips.com/web/Videosphotos/ (cliquez sur 'Next' en bas de la page pour voir les autres vidéos).
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L'article du jour (lol): http://www.orbleu-lefilm.com/
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3 commentaires:
Prends bon soin de toi Floflo - on a hate d'avoir des nouvelles de toi bien en sante! :)
Au fait, petite question... est-ce que tu crois que les dons qui parviennent des autres pays parviennent directement au gens du Burkina Faso? Evidemment les efforts vers ISF s'y font voir...mais vois-tu d'autres organismes la-bas aussi? UNICEF, etc?
Bonjour Christina,
la majeure partie des dons est utilisée pour faire fonctionner l'ONG. Ce qui marque le plus, c'est de voir les énormes 4x4 qu'ils utilisent. C'est vraiment affligeant. Il y a un réel business du développement ici. Trop peu d'argent est réellement dépensé pour les bénéficiaires eux-mêmes. Il y a encore un long chemin à parcourir de ce côté là!
Sinon, sâche que la plupart des grandes ONG sont ici (dont UNICEF) mais je cotoie uniquement celles de mon secteur.
À bientôt
bonjour florian de retour de croatie je viens te donner des nouvelles tout va bien chez nous j'espere que pour toi aussi donne le bonjour à nos amis africains ils ont vraiment du courage et de la tenacite pour vivre dans ces conditions à bientot tonton champignon
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