Et maintenant?
Bonjour à tous,
c'est d'un petit cyber café de Ouagadougou que je vous souhaite à toutes et tous une bonne et heureuse année 2008. Pour beaucoup d'entre vous, je n'ai pas eu l'occasion de vous le dire en personne ou alors très rapidement!
Me voilà donc revenu pour un second opus au "pays des hommes intègres". Une aventure incroyable se profile cette année. Jusqu'ici j'habitais à Ouaga en effectuant régulièrement de courtes missions ou mini-séjours en villages. Après cette première année, force est de constater que ma compréhension des réalités terrain reste limitée. Le problème est que, comme dans l'industrie, si on ne connait pas bien son "client", il est très difficile de le satisfaire. Même si je ne connaitrais jamais tout la face cachée de l'iceberg, cette expérience va me permettre de briser beaucoup de mes idées préconçues et me faire un avis concret de la vie sur le terrain.
Dans quelques semaines, je vais donc me diriger vers la ville de Dori. Dori est une ville du Nord-Est du Burkina Faso qui regroupe près de 24 000 habitants, pour la majorité d'ethnie Peuhl. La ville marque le passage à la région désertique du Sahel. Cette région, qui est l’une des moins pluvieuses du Burkina, connaît d’énormes difficultés d’approvisionnement tant pour ce qui est de l'eau potable (couverture de 40%) qu'au niveau de la nourriture (48,9% des enfants de 0 à 4 ans souffrent d’un retard de croissance...). Pendant les prochains mois, je vais me concentrer sur la problématique de l'accès à l'eau potable. Il suffit d'observer la vie là-bas pour se rendre compte de l'ampleur du problème dans ce domaine. De nombreux ménages parcourent tous les jours de grandes distances pour s’approvisionner en eau. J'ai rencontré des femmes, traditionnellement en charge de l'approvisionnement en eau du ménage, qui en faisaient 7 aller et 7 retour chaque jour (juste pour avoir de l'eau). D’autres se contentent de boire l’eau de certaines mares permanentes. Je ne vous explique pas les conséquences de cette pratique... Bref, je pense que je vais beaucoup apprendre (sur tous les plans) et je compte bien qu'il en soit de-même pour vous, après tout ce sont aussi vos frères...
À très bientôt.
Florian Villaumé
c'est d'un petit cyber café de Ouagadougou que je vous souhaite à toutes et tous une bonne et heureuse année 2008. Pour beaucoup d'entre vous, je n'ai pas eu l'occasion de vous le dire en personne ou alors très rapidement!
Me voilà donc revenu pour un second opus au "pays des hommes intègres". Une aventure incroyable se profile cette année. Jusqu'ici j'habitais à Ouaga en effectuant régulièrement de courtes missions ou mini-séjours en villages. Après cette première année, force est de constater que ma compréhension des réalités terrain reste limitée. Le problème est que, comme dans l'industrie, si on ne connait pas bien son "client", il est très difficile de le satisfaire. Même si je ne connaitrais jamais tout la face cachée de l'iceberg, cette expérience va me permettre de briser beaucoup de mes idées préconçues et me faire un avis concret de la vie sur le terrain.
Dans quelques semaines, je vais donc me diriger vers la ville de Dori. Dori est une ville du Nord-Est du Burkina Faso qui regroupe près de 24 000 habitants, pour la majorité d'ethnie Peuhl. La ville marque le passage à la région désertique du Sahel. Cette région, qui est l’une des moins pluvieuses du Burkina, connaît d’énormes difficultés d’approvisionnement tant pour ce qui est de l'eau potable (couverture de 40%) qu'au niveau de la nourriture (48,9% des enfants de 0 à 4 ans souffrent d’un retard de croissance...). Pendant les prochains mois, je vais me concentrer sur la problématique de l'accès à l'eau potable. Il suffit d'observer la vie là-bas pour se rendre compte de l'ampleur du problème dans ce domaine. De nombreux ménages parcourent tous les jours de grandes distances pour s’approvisionner en eau. J'ai rencontré des femmes, traditionnellement en charge de l'approvisionnement en eau du ménage, qui en faisaient 7 aller et 7 retour chaque jour (juste pour avoir de l'eau). D’autres se contentent de boire l’eau de certaines mares permanentes. Je ne vous explique pas les conséquences de cette pratique... Bref, je pense que je vais beaucoup apprendre (sur tous les plans) et je compte bien qu'il en soit de-même pour vous, après tout ce sont aussi vos frères...
Avant de vous laisser, j'aimerais partager avec vous un moment personnel très important. J'ai été désigné par mon organisation "Volontaire ISF de l'année 2007" lors de la dernière conférence d'ISF à Montréal (voir photo). Ce prix récompense l'ensemble de mon travail à Eau-Vive et ISF pendant les 12 derniers mois. C'est un grand honneur pour moi et aussi un grand accomplissement. Il me donne beaucoup d'énergie pour les mois à venir et j'espère pouvoir vous en donner un peu!
À très bientôt.
Florian Villaumé